Création à la Commanderie

 

Ce n’est pas une improvisation que Sandrine Maisonneuve prépare, mais une création, pensée et construite pour la Commanderie. Si ce lieu est l’hospice de ces rencontres inattendues, c’est parce que la pierre danse bien avant les corps. La sobriété et la grandeur délient le mouvement. Et quand celui-ci est mené de concert avec la musique, c’est la Maison qui revient à la vie, comme au temps des pèlerins qui venaient y chercher le repos.

Lors du repérage, Sandrine Maisonneuve est impressionnée par la salle haute au vaisseau renversé. «La hauteur peut être inversée» dit-elle. Le haut peut devenir le bas, le ciel peut rejoindre la terre.

De là vient l’idée que la voûte renverra les notes du piano vers le sol, l’endroit de la danse.   La Commanderie est une élévation. La danse en est l’écho et ramène à la terre les désirs insensés que pèlerins et spectateurs ont inscrit dans ce lieu.

Michel Vincenot
Janvier 1998

Distribution

Chorégraphie et interprétation

Sandrine Maisonneuve

Piano Myrissa Lai

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